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Au-delà d'une passion sans limite pour les claviers sous toutes leurs formes (orgue, clavecin, clavicorde chez Bach, piano sous ses aspects les plus percussifs ou percussions-claviers chez Bartok), des racines communes abreuvent deux génies de la musique classique que tout par ailleurs semblerait opposer. Ce n'est pas le moindre des intérêts de cet album marquant également la première collaboration de Julien Libeer pour harmonia mundi : ce farouche partisan de la ligne claire sait conjuguer intuition et sens de la grande forme pour faire dialoguer entre eux quatre chefs-d'oeuvre du genre suite, au-delà des siècles qui les séparent.

Retour en 1992 : les six membres de Ceux Qui Marchent Debout se réunissent autour d'une passion commune pour le funk, le reggae et l'afrobeat. Portés par leur amour commun du groove ils forment ensemble un étrange brass band où se mêlent spontanément un trombone, un saxophone, une trompette, un banjo, une caisse claire et une grosse caisse. Très rapidement, ils commencent à tourner dans tout le pays se construisant peu à peu une solide base de fans à grands coups de concerts explosifs. Cédric Klapisch leur demande de composer en 1995 le générique de son film " Chacun cherche son chat ". Peu de temps après sort en 1996 leur premier album, " Debout ! ", qui propulse Ceux Qui Marchent Debout comme un groupe avec lequel il faudra compter sur la scène funk française. Depuis, ils ont sorti huit albums supplémentaires, tous salués par la critique. Bourlingueurs qui adorent sillonner le monde pour y porter la bonne parole et se nourrir d'autres cultures. Des tournées incessantes qui ont permis à CQMD de développer l'image d'un groupe de scène ahurissant, et d'être considéré aujourd'hui comme "le meilleur groupe de funk français du monde" (Rock&Folk). De nouveau CQMD prépare un album Blues ? Funk ? Oui mais pas que... Apres plusieurs tournées à La Nouvelle Orleans et dans toute la Louisiane, enrichi par les Jam sessions avec les musiciens locaux, ce nouvel album se veut un aller-retour permanent entre le "vieux" son de leurs instruments, leur inspiration rythmique afro-américaine et leurs compositions éclectiques. Un mélange de groove irrésistible, de mélodies simples et de solos cuivrés pour un voyage au pays d'un Blues qui aurait des fourmis dans les jambes...

Une adolescente a été enlevée par Boko Haram. A son arrivée dans le camp, elle est contrainte de revêtir le hijab et connaît la faim, la terreur et la perte de repères. Après son évasion avec l'enfant qu'elle a eu de l'un de ses bourreaux, elle peut enfin rentrer chez elle. Mais là-bas, elle affronte sa propre famille parce qu'elle a introduit dans la descendance du sang souillé par l'ennemi. Electre 2020

Green Book est la nouvelle comédie de Peter Farrelly. La bande originale du film a été confiée à Kris Bowers (Dear White People), pianiste révélé par ses nombreuses collaborations - de Kanye West à A Tribe Called Quest - il crée ici une très belle partition, nourrie d'influences jazz.

De nouvelles formes pour une nouvelle esthétique, c'est tout l'enjeu des deux oeuvres proposées ici. Dans Les Nuits d'été, Berlioz invente, bien avant Mahler ou Ravel, la mélodie avec orchestre, dans l'autre, il expérimente le genre du poème symphonique pour grand orchestre avec soliste. Deux interprétations sur instruments anciens que proposent Les Siècles, Tabea Zimmermann et François-Xavier Roth avec le choix, plus rare, du timbre masculin de Stéphane Degout dans les mélodies. Rien de commun.