Un véritable voyage entre tradition et modernité. Tout juste dix ans : il paraît loin le temps où la "môme Pounia" (fille du célèbre Gilbert Pounia), alors étudiante à Montpellier, sortait du Ziskakan bois et faisait, comme choriste, ses premiers pas sur scène. Depuis, Maya a retrouvé son île et s'est emparé de la langue créole en même temps que du maloya, ce blues ternaire hérité des esclaves malgaches et africains. Maya Kamaty et sa clique ont trouvé le juste équilibre entre l'organique et l'électronique. Leur maloya réinventé n'appartient plus seulement à La Réunion, mais au monde. Il n'empêche : l'émotion reste dans la pulsation, les messages dans les images, force vive de la langue créole.